RHUMATOLOGIE INTERVENTIONNELLE
Bertrand LECOQ & Vincent BRETAGNE
RHUMATOLOGUE CAEN - COUTANCES
NOTRE CABINET DE RHUMATOLOGIE
Consultation
Rhumatologie interventionnelle
Échographie des muscles des tendons
Pathologie du sport
Échographie articulaire
Infiltration échoguidée et radioguidée
Notre cabinet de rhumatologie de Caen possède une salle de consultation, une salle d'échographie diagnostique et interventionnelle ostéoarticulaire, musculaire et tendineuse, ainsi qu’une salle de radiologie interventionnelle dédiée.
Les actes de radiologie diagnostique, de scanner, d'IRM, ne sont pas effectués au cabinet et sont effectués au préalable dans les centres de radiologie.
LES RHUMATOLOGUES DU CABINET
Parcours du Dr. Bertrand LECOQ Rhumatologue
Formation :
Docteur en médecine (Faculté de médecine de Caen)
Diplôme d’étude spécialisée en Rhumatologie (CHU de Caen service du Pr Marcelli)
Ancien Chef de Clinique assistant service de rhumatologie du CHU de Caen
DIU de rhumatologie interventionnelle
DIU maladies inflammatoires
DU de traumatologie du sport
DU échographie de l’appareil locomoteur
Master 2 de physiologie de l’entraînement et biomécanique (université Rennes 2)
Activité de recherche scientifique :
Contribution à l'encyclopédie médicale : www.em-consulte.com
Article scientifique : pubmed.ncbi.nlm.nih.gov
Parcours du Dr. Vincent BRETAGNE Rhumatologue
Formation :
Docteur en Médecine (Faculté de médecine de Rennes et de Caen)
Diplôme d’étude spécialisée en Rhumatologie (CHU de Caen, service du Pr Christian Marcelli)
Assistant spécialiste régional CHU de Caen – CH Avranches Granville
Echographie diagnostique de l’appareil locomoteur (Faculté de médecine de Caen)
DIU « REGARDE » de Rhumatologie interventionnelle avec guidage radioscopique et échographique (Grenoble)
Membre de la Société Française de Rhumatologie (SFR)
Membre de la Société Française de Simulation dans les domaines de la Santé (SoFraSimS)
Activité de recherche scientifique :
Articles scientifiques :
Enquête sur la formation par la simulation en Rhumatologie au sein des CHU français (Revue du Rhumatisme –2021)
Randomized controlled study of a training program for knee and shoulder arthrocentesis on procedural simulators, with assessment on cadavers (ACR Open Rheumatology – 2022)
LES INFILTRATIONS
> Infiltration du rachis pour lombalgies, sciatique, cruralgie
L’infiltration radioguidée ou scannoguidée consiste à injecter un produit anti-inflammatoire (corticoïdes) au niveau d’une articulation ou à proximité d’un nerf (gaine du nerf) en contrôlant la progression de l’aiguille par imagerie. Ceci permet d’éviter toutes les structures nobles et de déposer le produit anti inflammatoire au plus proche de la pathologie responsable de la douleur.
> Infiltration des articulations et des inflammations péri-tendineuses
L’infiltration consiste à injecter un produit anti inflammatoire au niveau du site douloureux pour soulager la douleur et estomper l’inflammation.
Les indications : tendinopathies, douleurs articulaires… Le guidage par échographie ou radiographie (arceau de scopie), permet de cibler l’injection de façon précise en regard du site inflammatoire.
> Viscosupplémentation (acide hyaluronique)
La viscosupplémentation consiste à injecter de l’acide hyaluronique à haut poids moléculaire dans une articulation pour tenter de limiter les phénomènes douloureux liés à une souffrance du cartilage (chondropathie, arthrose). Ce gel est injecté dans l’articulation sous contrôle scopique ou échographique. Bien souvent, l'efficacité thérapeutique apparaît après plusieurs semaines.
Les infiltrations articulaires et péri-articulaires
Les infiltrations articulaires et péri-articulaires ont pour but de réduire les douleurs en rapport avec des problèmes articulaires, ligamentaires ou tendineux. Le but est d’injecter un médicament actif (cortisone) à proximité d’une zone inflammatoire.
Il est désormais prouvé scientifiquement que le guidage radiologique ou échographique permet une meilleure efficacité à court et long terme et réduit le risque de complications. Cela permet aussi de réduire les prises médicamenteuses qui peuvent être responsable d'effets secondaires notamment pour les anti-inflammatoires (hypertension, insuffisance rénale, hépatotoxicité…)
La technique des Les infiltrations articulaires et péri-articulaires utilise des rayons X ou le guidage échographique.
En matière d’irradiation des patients, aucun risque n’a pu être démontré compte tenu des faibles doses utilisées et des précautions prises pour limiter au strict minimum la zone examinée. Toutefois, des précautions concernant les femmes enceintes doivent être prises systématiquement. C’est pourquoi il est important de signaler si vous pouvez être dans ce cas.
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L’endroit précis de la piqure est localisé grâce au repérage radiologique (SCOPIE) ou échographique.
La peau est d’abord désinfectée. La piqûre est un moment un peu désagréable de l’examen. L’injection du liquide iodé (en cas d'injection sous contrôle radio) et du corticoïde ne provoque tout au plus que des douleurs modérées et très passagères.
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Il est rarissime qu’un liquide iodé injecté dans une articulation déclenche des réactions allergiques. De plus, celles-ci sont le plus souvent sans gravité.
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Toute intervention sur le corps humain, même conduite dans des conditions de compétence et de sécurité maximales, comporte un risque de complication. Comme pour toute ponction, il existe un très faible risque d’infection. Nous prenons, bien entendu, toutes les précautions nécessaires pour l’éviter. Des douleurs, un gonflement de l’articulation, de la fièvre, dans les jours suivant l’examen doivent vous alerter. Il faut alors nous appeler sans délai, car il peut être urgent de vous donner un traitement.
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Il est recommandé de bien se laver la peau, à l’endroit de l’articulation, avec un savon liquide désinfectant par exemple. Mais surtout il ne faut pas raser la peau. Il est conseillé de prendre une douche à la Bétadine Scrub la veille au soir et le matin de l’injection.
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Le jour de l’examen, vous pouvez manger normalement.
LES PONCTIONS
> Ponction articulaire, de kyste arthrosynovial, d'épanchement des gaines péritendineuse, de bursite…
La ponction est le plus souvent réalisée sous échographie. Elle peut être indiquée en cas de kyste arthrosynovial douloureux, d’épanchement articulaire ou d'épanchement dans les gaines tendineuses. On peut y associer une infiltration cortisonée.
> Ponction aspiration lavage de calcifications (épaule, hanche)
Les tendinopathies calcifiantes sont très fréquentes. Au niveau de l'épaule, elles sont souvent responsables d'un tableau hyperalgique. Ces calcifications peuvent se situer sur d'autres sites anatomiques. Selon certains critères, un traitement par ponction lavage aspiration peut être effectué. L'objectif est d'éviter, dans la mesure du possible, un geste chirurgical. La calcification est repérée grâce à l'arceau de scopie. Après 1 anesthésie locale, la calcification est diluée au sérum physiologique puis aspirée. En fin d'aspiration une infiltration de corticoïdes est effectuée afin de limiter une réaction inflammatoire qui pourrait apparaître dans les suites du geste.
Traitement par injection de PRP (plasma riche en plaquettes)
Le traitement par injection de PRP (Plasma Riche en Plaquettes) est une nouvelle méthode de traitement des problèmes tendino-musculaires et articulaires (tendinite, déchirure musculaire...).
Il découle directement des nouvelles connaissances sur la cicatrisation des tissus et sur l'origine des tendinites. On sait maintenant que les tendinites ne sont pas causées par une inflammation des tendons mais sont plutôt dues à une dégénérescence des fibres tendineuses, un peu comme dans l'arthrose pour le cartilage. Les objectifs actuels du traitement sont donc de permettre la cicatrisation des fibres tendineuses abîmées en favorisant la synthèse de nouvelles fibres saines.
On sait également que cette synthèse est sous le contrôle d'un certain nombre de processus chimiques et hormonaux comme le facteur de croissance, (GF...). Ces différents facteurs sont particulièrement présents dans les plaquettes sanguines d'où l'idée d'injecter un concentré de ses propres plaquettes sanguines qu'on appelle PRP.
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Pour obtenir du PRP, il suffit de prélever après une désinfection cutanée du sang au patient et de placer ce sang dans une centrifugeuse pendant quelques minutes puis de récupérer la partie du prélèvement où se situe les plaquettes sanguines en grande quantité.
La séance débute par un prélèvement de plusieurs ml de sang au pli du coude (comme une prise de sang classique). Le sang est ensuite placé dans une centrifugeuse pendant quelques minutes.
Une fois le PRP recueilli, l'injection est effectuée immédiatement dans la structure prévue sous contrôle échographique. Pour cette injection est respecté le protocole de désinfection selon les recommandations des sociétés savantes (désinfection cutanée du patient en plusieurs temps, et désinfection de l’opérateur).
Pour des raisons de compatibilité biologique, il ne peut pas être réalisé d'anesthésie locale. De ce fait, l'injection peut être un peu douloureuse. Cette injection ne dure que quelques secondes
Les indications du PRP sont en théorie toutes les lésions mécaniques des tissus mous de l'appareil locomoteur : tendons, muscles, ligaments ainsi que le cartilage articulaire.
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Dans la mesure où il s'agit du propre sang du patient, il n'y a aucun risque lié à la transmission de maladie comme pour les transfusions sanguines.
Les seuls risques sont ceux liés à toute injection dans le corps humain c'est-à-dire essentiellement une contamination par un germe lors de la préparation ou de l'injection du PRP et l'infection de la zone infiltrée. Le risque est très faible (1 cas sur 71 000) : arthrite septique ou abcès. Tout gonflement douloureux et chaud avec fièvre dans les jours qui suivent l'injection doit être notifié rapidement au médecin pour adapter au plus vite l'exploration et le traitement de cette infection.
Le malaise vagal simple est toujours possible. Il se manifeste par des sueurs profuses associées à une baisse de la tension, une baisse du rythme cardiaque voir à une perte de connaissance brève.
Il est le plus souvent bénin et transitoire et survient pendant ou au décours du geste. Dans ce cas, le simple repos avec les jambes surélevées suffit pour faire disparaître ce malaise. Ce risque est très faible (moins de 1/100 000).
Le point de ponction peut rester douloureux pendant quelques heures, douleur qui s'estompe spontanément ou après la prise d'un antalgique.
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La seule véritable contre-indication au traitement est une mauvaise indication : une tendinite inflammatoire, une péritendinite... Un bilan clinique et paraclinique (échographie) est donc essentiel pour poser un bon diagnostic et la bonne indication du traitement par PRP
Affections intercurrentes :
N'oubliez pas de signaler au médecin toute affection ou symptôme dont vous pourriez souffrir, et en particulier
Si vous avez actuellement une maladie infectieuse, ou si vous avez eu récemment une fièvre ou une infection cutanée, un traitement anticoagulant.
Si vous êtes enceinte ou si vous allaitez.
Toutes ces situations ne sont pas des contre-indications formelles à l'injection, et votre médecin en tiendra compte pour juger de l'opportunité de réaliser l'injection, ou de la nécessité de prendre des précautions supplémentaires ou d'effectuer une surveillance particulière.
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Il est recommandé de prendre une douche à la bétadine scrub (Povidone iodée) la veille au soir et le matin de l’injection. Le jour de l’examen, vous pouvez manger normalement.
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Un repos sportif de 6 semaines est nécessaire.
En cas de douleurs un glaçage de la région douloureuse est possible ainsi que la prise d’antalgiques.
Les anti inflammatoires sont contre indiqués.
Traitement des hernies et lombalgies
Le traitement des hernies discales par nucléotomie au laser et le traitement des lombalgies inflammatoires d'origine discale (nucléorthèse) sont réalisés au bloc opératoire de la Clinique de Coutances.
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La nucléotomie laser consiste à effectuer un traitement laser par une aiguille fine dans le disque intervertébral d’où provient votre hernie discale.
La nucléo orthèse consiste à la réalisation d'1 injection intradiscale pour les discopathies inflammatoires Modic 1 visible à l'IRM.
L'indication de ce traitement est posé exclusivement par décision conjointe entre le neurochirurgien et le rhumatologue. Son but est de dessécher le disque et réduire la hernie discale.
Le jour de la nucléotomie, un anesthésiste fera une anesthésie légère pour vous détendre et limiter la douleur.
La nucléotomie au laser se fait sous anesthésie locale au bloc opératoire. Le médecin utilise une aiguille fine. La piqûre est faite dans le dos. La pointe de l’aiguille est placée au centre du disque intervertébral d'où vient votre hernie en vérifiant la position à l’aide de la scopie.
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La préparation est la partie la plus importante et la plus longue de l’examen qui durera environ une demi-heure environ.
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Toute intervention sur le corps humain, même conduite dans des conditions de compétence et de sécurité maximales, comporte un risque de complication.
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Ce traitement a pour objectif de faire céder votre sciatique. Le délai moyen d’amélioration est de 4 semaines. Il peut mettre cependant jusqu’à 2 mois pour agir complètement.
Il arrive que la sciatique diminue dans les jours qui suivent la nucléotomie puis augmente de nouveau dans les jours ou les semaines qui suivent.
Ceci n’est pas mauvais signe et il faut attendre le temps nécessaire (1 mois) avant de juger du résultat définitif. En cas d’échec, un traitement chirurgical est toujours possible.
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Elle est exceptionnelle (1/100000) elle se traduit par une recrudescence de la douleur lombaire après 3 ou 4 jours.
Au moindre doute, si la douleur lombaire s’accentue au décours de l’intervention, vous devez nous contacter (ou joindre votre médecin traitant) afin que l’on effectue une simple prise de sang (vitesse de sédimentation et CRP) dont on obtient le résultat en quelques heures.